Le cancer le plus fréquent chez les hommes
Encore aujourd’hui, les pathologies de la prostate et leurs traitements restent méconnus. La prostate est une glande de l’appareil génital de l’homme. Elle a pour rôle principal la sécrétion et le stockage d’une partie du liquide séminal (un des constituants du sperme).
Le cancer de la prostate est un cancer fréquent chez l’homme avec 71 000 nouveaux cas par an. Il est à l’origine de près de 9 000 décès chaque année en France. Il se développe à partir des tissus de la prostate quand les cellules subissent des mutations et se prolifèrent de façon incontrôlée.
Cette journée européenne a pour but de sensibiliser et d’informer le grand public sur cet organe masculin et ses maladies.
Les maladies de la prostate
De nombreux hommes, au cours de leur vie, seront confrontés à l’une des 3 maladies principales de la prostate. Certaines sont bénignes. D’autres plus graves.
On distingue :
- l’hypertrophie bénigne de la prostate
- La prostatite
- le cancer de la prostate, premier cancer de l’homme dans les pays occidentaux, mais qui est généralement d’évolution lente.
Les différents facteurs de risque
- Age : Plus les hommes sont âgés, plus le risque d’avoir un cancer de la prostate est important.
- Facteur hormonal : la testostérone (il n’existe pas de cancer de la prostate chez l’eunuque).
- Facteurs ethniques : L’incidence augmente chez les noirs nord-américains et elle diminue dans les pays asiatiques
- Antécédents familiaux : cette notion familiale est retrouvée pour 20 % des patients. Pour un homme ayant des critères de cancers familiaux de cancer de la prostate, un dépistage précoce (par toucher rectal et PSA tous les ans) dès l’âge de 45 ans peut être proposé.
Le dépistage
- L’échographie par le rectum ne peut être considéré comme un élément premier du diagnostic au même titre que le toucher rectal ou le dosage du PSA. L’échographie a comme intérêt principal de permettre une bonne visée des biopsies de la prostate.
- Le toucher rectal
- Dosage PSA
- Les biopsies
Le traitements
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Prostatectomie radicale (totale) ou ablation de la prostate : c’est l’un des plus anciens traitements du cancer de la prostate.
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Surveillance « active » : La découverte de plus en plus précoce des cancers de la prostate permet, aujourd’hui, d’envisager, à côté des traitements à visée curative standard, une surveillance active. L’intérêt de la surveillance active est de différer un traitement.
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La curiethérapie : La curiethérapie se fait par la mise en place définitive dans la prostate de grains d’iode 125 radioactifs d’une quantité proportionnelle au volume de votre prostate.
Source : urofrance, anamacap