13 janvier : une journée pour mieux connaître l’hypersensibilité
Ils seraient 10 millions en France.
10 millions de personnes hypersensibles – dont beaucoup s’ignorent –
qui gagneraient à se connaître davantage pour mieux s’accepter et mieux vivre au contact des autres.
La sensibilité, cette mal-aimée…
Que ce soit au sein des familles, à l’école, ou encore dans le monde de l’entreprise,
la sensibilité est encore aujourd’hui méconnue, ou pire mal vue.
Qui n’a jamais entendu ces phrases toutes faites : « la sensibilité est une faiblesse », « les femmes sont des âmes sensibles »
(comme si les hommes n’avaient ni âme ni sensibilité !) ?
Que penser, parallèlement, de cette multitude d’exhortations à « gérer ses émotions », à les « contenir »,
à les garder pour soi qui continue à nous envahir ?
Le problème, dans ce contexte, c’est que beaucoup de personnes très sensibles souffrent et s’estiment rejetées.
Elles se sentent différentes et n’osent pas montrer leur sensibilité.
D’autant plus si elles sont atypiques, en décalage avec les standards de notre société, les croyances générales, les normes établies.
Les enjeux de cette journée de l’hypersensibilité
C’est pour en finir avec ces idées reçues et interpeller le grand public, que cette journée spéciale a été lancée. Ses objectifs ?
- mieux faire connaître la sensibilité humaine et les caractéristiques de la sensibilité élevée ;
- revaloriser la sensibilité et sa libre expression chez tout être humain, quels que soient son âge, son genre, sa couleur de peau, sa culture ;
- aider les enfants et les jeunes à déployer toute l’étendue de leurs potentiels personnels ;
- favoriser une meilleure qualité de travail au quotidien dans les entreprises, les écoles, les administrations ;
- développer la bienveillance, l’empathie, la sollicitude et la créativité dans toutes les relations humaines privées comme publiques ;
- encourager les élus politiques et syndicaux à placer le respect de la sensibilité humaine comme valeur prioritaire dans leurs débats et leurs décisions, au même titre que la liberté, l’égalité et la fraternité.
Source: www.psychologies.com
