JOURNEE MONDIALE DE LA MENOPAUSE

La ménopause s’installe progressivement après une période charnière : la péri-ménopause qui peut durer de deux à quatre ans. C’est un phénomène naturel marqué par la disparition des règles (aménorrhée). Elle survient généralement autour de 50 ans.

La ménopause n’est pas une maladie.  Elle est vécue de façon très différente selon les femmes, les pays et les cultures. C’est une expérience propre à chaque femme. Cette période s’accompagne fréquemment de divers symptômes qui peuvent affecter la qualité de vie. Ses symptômes, aussi appelés « troubles du climatère », sont liés à la carence hormonale en œstrogène et en progestérone.

Cette chute de production de progestérone et d’œstrogène s’accompagne de plusieurs symptômes plus ou moins gênants selon les femmes, comme des bouffées de chaleur, de la fatigue, des insomnies … 

 

L’Organisation Mondiale de la Santé estime qu’en 2030, 1,2 milliard de femmes seront âgées de 50 ans ou plus et qu’un nombre croissant de ces femmes peut s’attendre à vivre plusieurs décennies après la ménopause.

Malheureusement, une durée de vie plus longue entraîne aussi une augmentation spectaculaire de l’incidence des maladies et des affections qui peuvent être associées à la perte d’œstrogènes au milieu de la vie. Ce jour presse les nations de prendre des mesures actives pour éduquer les femmes concernant les implications de la ménopause pour la santé.

Quels sont les traitements possibles ?

La décision de prescrire un traitement hormonal substitutif prend en compte l’importance des symptômes et l’état de santé de la personne concernée. Il est assuré par le médecin traitant ou le gynécologue après un examen clinique et une mammographie. Ce traitement hormonal est toujours associé à des conseils hygiéno-diététiques indispensables : arrêt du tabac, consommation très modérée d’alcool, alimentation diversifiée, activité physique régulière.

Toutes les femmes traitées doivent bénéficier d’une réévaluation régulière de leur état de santé et de leur traitement par le médecin prescripteur, au moins une fois par an (bilan sanguin, examen clinique…).

D’autres traitement sont possibles :

·         Un traitement à la béta-alanine peut être proposé pour atténuer les bouffées de chaleur. 

·         Des hydratants vaginaux améliorent le confort sexuel en cas de sécheresse vaginale. 

À noter cependant que certains problèmes de santé s’améliorent après la ménopause

·         Ainsi avec l’arrêt de la production d’œstrogènes, et en l’absence de traitement hormonal substitutif, les fibromes utérins régressent en général spontanément.

·         L’endométriose, qui est une affection chronique qui se développe durant toute la période d’activité génitale de la femme, diminue (et disparaît généralement) après la ménopause.

·         La migraine dite cataméniale (qui survient au moment des règles) est favorisée par la chute hormonale. Après la ménopause, cette forme de migraine s’atténue, voire disparaît.

 

Le bien-être sexuel après la ménopause

Le bien-être sexuel diminue en effet fréquemment après la ménopause et peut être associé à une détresse personnelle et relationnelle importante. Cette détresse est le signe distinctif de la dysfonction sexuelle féminine (DSF). Ainsi nombreux peuvent être les problèmes auxquels les femmes en situation de ménopause font face : baisse de la libido, sècheresse vaginale, appréhension psychologique… Le problème aussi, c’est que tous ces maux ont souvent un impact sur le couple, en créant de l’incompréhension, voire de la mésentente…

Comment atténuer les effets de la ménopause sur la sexualité ?

Heureusement des solutions existent pour que les femmes arrivent à bien vivre malgré une libido en berne. Ainsi, certains traitements hormonaux permettent de conserver son appétit sexuel si aucune contrindication n’est observée. Précisons quand même que de nombreux facteurs psychologiques peuvent entrer en compte et faire barrière à ce traitement. Il faut ensuite savoir aborder le problème en toute connaissance de cause. La ménopause marque la fin de l’ovulation et donc les pics de désirs qui y sont normalement associés. 

 

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