JOURNEE MONDIALE DU DON D’ORGANES ET DE LA GREFFE

Depuis 2005, l’OMS a promulgué la journée mondiale du don d’organes et de la greffe. Elle se tient chaque année le 17 octobre. L’idée de cette journée mondiale est partie d’un constat alarmiste : Il n’y aurait en moyenne qu’un organe disponible pour une demande trois fois supérieure.

Chaque citoyen est potentiellement donneur, quel que soit son état de santé du moment. Plus précisément, tout sujet « en état de mort encéphalique » est considéré comme un donneur potentiel. Les médecins entreprennent les recherches des antécédents médicaux et la réalisation d’examens sérologiques pour dépister d’éventuelles maladies transmissibles.

Seuls ces examens autoriseront ou non le don et un organe dont la fonction est douteuse sera refusé. Le prélèvement est possible à tous les âges: des cœurs jusqu’à 65 ans, des poumons jusqu’à 70 ans,  des reins jusqu’à 85 ans, et des cornées jusqu’à 90 ans et plus. « Actuellement, près d’un prélèvement sur deux ne peut avoir lieu soit par refus soit pour cause médicale », selon l’Agence de la biomédecine.

Une pratique bien encadrée

En France, le don d’organes et de tissus est régi par les lois de bioéthique. Elles sont soumises à trois grands principes : le consentement présumé, la gratuité du don et l’anonymat entre le donneur et le receveur.

  • Principe du « consentement présumé » : la loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus de donner (soit en informant ses proches, soit en s’inscrivant sur le registre national des refus).
  • Principe de gratuité : le don d’organes est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit. La loi interdit toute rémunération en contrepartie de ce don.
  • Principe d’anonymat : le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le souhaite.

Si l’on ne veut pas donner ses organes

Que vous soyez ou non favorable au don de vos organes après la mort, il faut dire votre choix à vos proches.

Si vous êtes opposé à tout prélèvement d’éléments de votre corps après votre mort, vous pouvez également vous inscrire sur le registre national des refus. Ce registre a une valeur légale : si votre nom y figure, aucun prélèvement ne sera pratiqué. Quand une équipe médicale fait face à un donneur d’organes potentiel, elle consulte systématiquement ce registre et elle arrête immédiatement les démarches de prélèvement si son nom apparaît.

S’inscrire sur le registre national des refus n’est pas obligatoire, mais c’est une assurance que sa volonté sera respectée.

 

 

 

Laisser un commentaire