SEMAINE EUROPEENNE DE PREVENTION ET D’INFORMATION SUR L’ENDOMETRIOSE

La 18e Semaine Européenne De Prévention Et D’information Sur L’endométriose

A cette occasion, l’association EndoFrance propose différents événements partout en France : cycle de conférences dans plusieurs villes de France, tout au long du mois de mars, Ateliers pratiques, groupes de paroles, tables rondes, rencontres, expositions… Les conférences seront animées par des médecins reconnus pour leur expertise et dont la plupart sont membres du Comité Scientifique d’EndoFrance.

QU’EST-CE QUE L’ENDOMÉTRIOSE ?

L’endométriose est une maladie gynécologique fréquente qui touche près de 10 % des femmes. C’est une maladie définie par la présence, en dehors de l’utérus, de fragments de muqueuse utérine (endomètre) ou « tissu endométrial », comprenant des glandes et du stroma (tissu servant à soutenir, protéger et relier entre eux les nerfs, les vaisseaux sanguins et lymphatiques qu’il contient). Les lésions d’endométriose présentent les mêmes caractéristiques que la muqueuse utérine. En particulier, elles sont sensibles à l’action des hormones ovariennes (œstrogènes). C’est pourquoi on qualifie l’endométriose de « maladie œstrogéno-dépendante ».

L’endométriose se manifeste ainsi chez les femmes en âge de procréer (c’est-à-dire en période d’activité génitale), parfois dès l’adolescence. C’est une maladie chronique qui régresse à la ménopause

 

2022 : MISE EN PLACE DE LA STRATÉGIE NATIONALE DE LUTTE CONTRE L’ENDOMÉTRIOSE

En France, l’endométriose touche entre 1,5 et 2,5 millions de femmes en âge de procréer, soit une femme sur 10. Cette maladie est source de douleurs chroniques et d’infertilité. Les femmes sont confrontées à un retard diagnostique « quasi systématique », qui est en moyenne de sept ans.

Face à ces constats, une stratégie nationale de lutte contre la maladie est mise en place et porte sur :

  • la recherche médicale et l’innovation. L’EndoTest*, test salivaire permettant le diagnostic en quelques jours, mis au point par un laboratoire français, fait partie des innovations potentielles ;
  • la mise en place de filières territoriales adossées à des centres de référence, permettant une prise en charge de qualité des femmes, tant sur le plan diagnostique que thérapeutique ;
  • la réduction du retard de diagnostic : amélioration de la détection de l’endométriose par les médecins de santé scolaire, les médecins libéraux et  les radiologues ;
  • une meilleure prise en charge de la douleur.

L’endométriose n’est pas intégrée, pour le moment, dans la liste des Affections de longue durée ALD 30. En revanche, pour les formes les plus sévères, un accès à la prise en charge à 100 % au titre de l’ALD 31 (affection hors liste des 30 ALD, comportant un traitement prolongé d’une durée prévisible supérieure à six mois et une thérapeutique particulièrement coûteuse) est possible.

Source: https://www.endofrance.org/

              https://www.ameli.fr/

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