JOURNEE NATIONALE DU SOMMEIL

 « Bien dormir pour mieux faire face »

Les difficultés de sommeil induites par le stress et les modifications de notre qualité de vie engendrés par l’épidémie de covid-19 apparaissent comme une préoccupation majeure pour près d’un français sur deux.
L’objectif étant de livrer les recommandations nécessaires afin d’adapter son sommeil en temps de crise.

Les insomniaques ont deux à trois fois plus d’accidents de voiture que la population générale et les personnes qui souffrent d’apnée du sommeil multiplient ce risque par six.

Risques accrus d’infarctus, d’hypertension artérielle, troubles de l’humeur, fatigue chronique : les conséquences des troubles de sommeil sont nombreuses. Pourtant, le problème reste encore largement sous-estimé par les pouvoirs publics, les médecins et les patients eux-mêmes. La journée de sommeil du 21 mars devrait permettre de sensibiliser le grand public.

Bien qu’ils ne soient pas encore largement connus du public, les 38 centres de sommeil qui existent en France sont déjà débordés. Les patients doivent attendre six mois pour obtenir une consultation dans un centre spécialisé dans la prise en charge des troubles du sommeil et de six mois à un an pour bénéficier d’une polygraphie. On estime que seulement 10 % des personnes souffrant d’apnées du sommeil et de 10 à 15 % des personnes atteintes de narcolepsie ont bénéficié d’un diagnostic.

conseils sommeil

Source : INSV

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