JOURNEE MONDIALE DE SENSIBILISATION AUX TUMEURS NEURO-ENDOCRINES

En augmentation constante dans le monde, elle ont la particularité d’être très difficiles à diagnostiquer, et donc à traiter. C’est pour cette raison qu’une Journée mondiale leur est consacrée  le 10 novembre, cette année se tient la sixième édition de la journée des TNE (Tumeurs Neuro-Endocrines). Elle a pour objectif de sensibiliser le grand public et les acteurs de santé à ces tumeurs et par cette information concourir à améliorer la prise en charge et la qualité de vie des patients.

Qu’appelle-t-on tumeurs neuro-endocrines (TNE) ?

Les tumeurs neuro-endocrines ou TNE constituent un groupe de tumeurs rares, qui se développent dans les cellules du système neuro-endocrinien et se diffusent le plus souvent dans les poumons et dans le système gastro-intestinal, mais aussi parfois dans le pancréas, la thyroïde, les glandes surrénales et les reins.

Les TNE peuvent croître lentement (indolentes) ou se développer rapidement (agressives). Lorsqu’une TNE est agressive, elle peut envahir les tissus voisins et les détruire. Elle peut aussi se propager (métastases) à d’autres parties du corps..Si le temps de diagnostic se situe de 5 à 7 ans en moyenne, soit au stade terminal, c’est parce que les symptômes ressemblent à ceux d’autres maladies comme le syndrome du côlon irritable ou la maladie de Crohn.

Les TNE restent rares puisqu’il y a de 2 à 5 nouveaux cas pour 100 000 habitants, avec un âge de survenue entre 40 et 60 ans le plus souvent (source : institut Gustave Roussy).

Quelles en sont les causes ?

La plupart du temps, aucune cause ni facteur favorisant sont identifiés. Cependant, certaines tumeurs sont d’origine génétique et surviennent dans le cadre de syndromes héréditaires de prédisposition aux tumeurs.

Quels sont les signes ?

Les symptômes sont provoqués par l’augmentation de la taille de la tumeur et par l’éventuelle perturbation hormonale qui en résulte. Si vous remarquez une diarrhée, une respiration sifflante, une jaunisse, des douleurs abdominales, des problèmes digestifs, une perte de poids, des rougeurs ou des palpitations, consultez un médecin. Une tumeur neuro-endocrine peut également être découverte fortuitement, à l’occasion d’un examen d’imagerie, lors d’une intervention chirurgicale effectuée pour une autre affection
(appendicite par exemple), ou lors d’une endoscopie

Comment confirme-t-on le diagnostic ?

Le diagnostic de TNE est établi le plus souvent par l’analyse de la pièce opératoire enlevée lors de l’intervention chirurgicale ou lors d’une biopsie. L’existence de marqueurs spécifiques comme la chromogranine ou la synaptophysine* permettent de confirmer l’existence de la tumeur. Plusieurs examens vont être pratiqués afin de faire un bilan de la maladie en fonction du siège de la tumeur

Quels sont les traitements ?

Ils ont un double objectif : enlever la tumeur ou en limiter l’extension. Mais aussi contrôler les sécrétions hormonales. Ils sont le plus souvent associés et adaptés au profil de chaque patient. La chirurgie est le moyen le plus efficace pour guérir les tumeurs neuro-endocrines lorsqu’elles sont localisées. Elle consiste en l’ablation de la tumeur. Les plus petites peuvent être enlevées par voie endoscopique. Les traitements antisécrétoires ont vocation à diminuer les sécrétions hormonales de la tumeur, lesquels sont souvent responsables de nombreux symptômes. Enfin, la chimiothérapie a pour but de ralentir, voire de stopper la croissance des cellules cancéreuses. Elle est utilisée surtout quand il existe des métastases.

source: https://www.tne-infos.fr/tumeurs-neuro-endocrines/comprendre-les-tne/definition/

             https://www.allodocteurs.fr/maladies/cancer/les-tumeurs-neuroendocrines-rares-et-complexes_25314.html

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