Journée Mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées

Aujourd’hui, la société occidentale s’inquiète des abus commis sur les personnes âgées. L’intérêt pour cette problématique en Europe croît depuis une quinzaine d’années.

La journée mondiale a pour but de sensibiliser l’opinion publique sur un phénomène inacceptable et tabou dans notre société, un fléau qu’il faut ensemble condamner, la maltraitance des personnes âgées.

 

Aujourd’hui, il est possible d’ alertes sur des situations de maltraitance  et d’accompagner  les professionnels, services et institutions légitimes et compétents, pour faire cesser ces situations.

La Fédération 3977 contre les maltraitances est un dispositif associatif d’alerte et de prévention des maltraitances envers les personnes en situation de vulnérabilité (notamment âgées ou en situation de handicap) en France.

Il est soutenu et financé par les pouvoirs publics (Direction Générale de la Cohésion Sociale du ministère des Solidarités et de la Santé).

La Fédération réunit :

Une plateforme nationale d’écoute avec un numéro d’appel unique (le 3977), ouverte :

  • du lundi au vendredi (9h – 19h) ;
  • le samedi et le dimanche (9h – 13h et 14h – 19h) ;
  • accessible aux personnes Sourdes ou Malentendantes du lundi au vendredi (9h à 17h30).

 

Les victimes

Selon la Fédération 3977 (association d’écoute aux victimes), les personnes les plus fragiles, en majorité des femmes (75%), plutôt âgées (en moyenne 79 ans) vulnérables, incapables de se défendre ou de réagir sont des victimes désignées (elles sont souvent dépendantes).

Les maltraitants

Même s’il est difficile de distinguer clairement les divers aspects de la maltraitance, physique, psychologique ou financière, les petits frères des Pauvres -qui accompagnent près de 8000 personnes dans l’Hexagone-, se préoccupent particulièrement des maltraitances financières, car bien des actes de malveillance et des violences physiques sont motivés par des intérêts matériels.

Ils sont souvent d’origine familiale et proviennent aussi de l’entourage non familial de la personne à domicile ou en institution (le voisinage, les personnels soignants, les démarcheurs…). Ces malveillances financières sont souvent des actes à la limite de la légalité, discrets et invisibles, qui passent parfois inaperçus aux yeux des victimes âgées elles-mêmes qui peuvent ne pas être en pleine possession de tous leurs moyens.

 

sources : www.journee-mondiale.com / www.3977.fr

 

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