JOURNÉE MONDIALE DE LUTE CONTRE LE SIDA

 

 

 

Le virus de l’immunodéficience humaine, ou VIH, affaiblit le système immunitaire. À un stade avancé, il rend donc l’organisme vulnérable aux infections. Il se transmet par voie sexuelle ou sanguine, ou encore de la femme enceinte à son enfant.

 

 

Le diagnostic d’infection par le VIH est posé :

  • soit lors d’un dépistage,
  • soit devant l’apparition de symptômes lors qu’il est plus tardif

Le traitement du V.I.H:

Mené par une équipe spécialisée, le traitement de l’infection par le VIH s’appuie sur une association de plusieurs médicaments antirétroviraux, en général trois (trithérapie). Ces derniers empêchent la multiplication du virus dans l’organisme mais ne permettent pas son élimination, donc la guérison.

Le suivi médical de l’infection par le VIH est indispensable et ne doit pas être négligé ou interrompu.

Les consultations systématiques de suivi à vie par le médecin traitant et l’équipe médicale spécialisée ont pour objectifs de s’assurer :

  • du maintien de la charge virale VIH plasmatique à un niveau indétectable ;
  • du bon suivi du traitement et de sa tolérance ;
  • de l’absence de pathologies associées.

Si vous êtes porteurs du VIH, suivez quelques conseils en veillant à :

  • prendre votre traitement régulièrement pour garder une charge virale indétectable et éviter la survenue de résistance du virus ;
  • faire des analyses de sang régulières pour contrôler l’efficacité et la tolérance au traitement ;
  • consulter en cas d’apparition de symptômes inhabituels et signaler la survenue d’effets indésirables à votre médecin ;
  • soigner vos autres problèmes de santé (hypertension artériellediabètesurpoids…) et veiller à vous préserver des risques cardiovasculaires ;
  • ne pas prendre de traitement autre que celui prescrit, sans avis médical, car de nombreux médicaments interagissent avec les antirétroviraux.

Le VIH nécessite d’adapter son mode de vie et ses habitudes au quotidien.

En général, il est nécessaire d’arrêter la consommation de tabac, de drogues, d’alcool et de tout médicament non prescrit. La substitution ou le sevrage est possible chez les personnes dépendantes. Demandez conseil à votre médecin traitant.

Des mesures hygiéno-diététiques visant à réduire le risque cardio-vasculaire et les perturbations métaboliques liés au traitement antirétroviral sont recommandées :

  • faites de l’exercice physique régulièrement ;
  • essayez de maigrir si vous êtes en surpoids ;
  • adaptez votre alimentation pour normaliser votre bilan lipidique et votre glycémie.

 

Il est possible d’éviter la transmission du virus :

  • par voie sanguine : évitez l’échange de matériel d’injection (seringue et aiguilles) si vous êtes usager de drogue et évitez de vous faire tatouer ;
  • par voie sexuelle : utilisez un préservatif lors de tout rapport sexuel ;
  • de la mère à l’enfant lors d’une grossesse : si vous êtes enceinte, suivez bien votre traitement antirétroviral et respectez les consignes qui vous sont données par les médecins gynécologues ou obstétriciens.

Des structures vous accompagnent et vous informent.

Pour obtenir de l’aide dans votre vie quotidienne, renseignez-vous auprès :

  • des assistants sociaux (mairie, hôpital, Assurance Maladie) ;
  • les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) qui ont pour mission d’informer et aider les personnes handicapées. Leur liste est consultable sur le site du ministère des Affaires sociales et de la Santé ;
  • des associations de patients. Elles peuvent vous écouter et vous informer, notamment à travers l’échange d’expérience avec d’autres personnes. Afin de ne pas vous sentir seul face à une situation difficile, vous pouvez appeler Sida Info Service en composant le 0.800.840.800 (appel confidentiel, anonyme et gratuit).

source : ameli.fr

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