JOURNÉE INTERNATIONALE DES AIDES SOIGNANTS

Une journée internationale restée discrète… elle existe depuis 2010 et semble avoir été initiée par la profession elle-même. Elle avait reçu, l’année de sa création, le soutien de la ministre de la santé de l’époque, Madame Roselyne Bachelot-Narquin.

Une profession invisible…

Ou tout au moins manquant de reconnaissance car sa proximité avec les malades n’en fait pas pour autant une profession « écoutée »: « Nous ne sommes que aide-soignant, on ne nous écoute pas… », « Les gens nous traitent de laveuses, de toiletteuses ou pire encore… » et autres perles relevées ici et là sont monnaie courante dans la profession.

Pourtant, l’aide-soignante (osons le féminin dans la mesure où l’aide-soignant et très souvent une aide-soignante !) est avant tout une professionnelle de santé, exerçant par délégation et sous l’autorité des infirmières, des taches essentielles à la vie de l’hôpital.

Un happening en 2013

Les aides-soignantes (plus exactement le collectif « Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes« ) ont appelé à un happening sur le parvis de la Défense pour la journée 2013, afin d’alerter le grand public (des futurs clients en quelque sorte…) à propos de la dégradation constante de leurs conditions de travail, rejaillissant aussi sur la sécurité des malades et de la qualité des soins.

A l’honneur depuis 2020

Il aura fallu la crise sanitaire de la Covid pour qu’on les remette à l’honneur, qu’on les applaudisse, qu’on les salue. Il était temps, mais il reste encore une reconnaissance officielle, salariale celle-là, qui marquera vraiment le respect du à tous les aide-soignants.

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