Les personnels du privé « grands oubliés » du Ségur de la santé

Nos professionnels ne ménagent pas leurs efforts pour répondre aux besoins de la population. Notre association, privée à but non lucratif, gère un Centre de Santé Infirmier et un SSIAD. Son personnel infirmier, aide-soignant et administratif s’est mobilisé pour assurer la continuité des services de santé au domicile des patients dans les conditions imposées par la pandémie. Les arrêts maladie, les remplacements difficiles, les difficultés de recrutement rappellent le rôle indispensable de la médecine de ville et du domicile dans ce marathon sanitaire.

 

Or, le Ségur de la santé, appelé à revaloriser les salaires de tous, n’a pris en compte jusqu’ici, que les personnels du secteur public :   il ne concerne toujours pas les professionnels du secteur privé non lucratif, alors que les salaires ont été revalorisé pour tous les agents travaillant à l’hôpital ou dans des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).

 

L’application restrictive des mesures du Ségur de la santé impacte déjà l’attractivité de nos structures et nombre de soignants se tournent vers le secteur public et le secteur privé lucratif. En effet, nous constatons des difficultés de recrutement avec des conséquences très concrètes dans l’organisation quotidienne de nos services se traduisant par une sollicitation accrue des équipes de soins et de l’encadrement.

 

Nos professionnels attendent une réponse juste et équitable ainsi qu’un engagement porté au nom d’une profession et non d’un statut, qui reconnaisse leur mobilisation sans faille afin de garantir l’accès aux soins pour tous.

 

Les salariés des centres de santé infirmiers et des SSIAD ne doivent pas être oubliés par les modes de financement de la santé.

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